Le dernier numéro du magazine ELLE Suisse met en lumière le livre que j’ai consacré aux personnalités qui ont fait la cité, Genève en 366 jours (éd. Slatkine).
C’est un clin d’œil sympa qui me renvoie 10 ans en arrière…
En janvier 2013, j’intégrai le « pool de rédacteurs » d’un éditeur genevois. L’expérience dans le journalisme dura 2 ans et demi et me fit découvrir les enjeux des étapes de la chaîne éditoriale. Concrètement, j’ai fait plus que de signer nombre d’articles et d’interviews – notamment pour les pages suisses de ELLE et de Paris Match ; j’ai enrichi mes connaissances en rencontrant des professionnels d’horizons différents.
Gratitude et rédaction
Voir mes textes publiés sur du papier glacé flattait mon ego, je l’admets. Et je ne comprenais pas toujours la gratitude des personnes que j’avais interrogées.
Le sentiment d’avoir « simplement fait son travail » a quelque chose d’enivrant et de déconnecter. Se donner du mal, pour préparer le sujet et bien tourner ses phrases, ne va pas de soi.
Dix ans plus tard, ces années formatrices semblent bien loin. Je suis un rédacteur professionnel, responsable communication diplômé ; la rédactrice en cheffe du magazine est une homonyme…
Mon webzine Genève Les Portes est ma façon de garder le lien avec cette époque et l’actualité.
Aujourd’hui, à ma surprise, c’est moi qui sais gré à la journaliste, Julie Vasa, de m’avoir consacré son temps et de m’avoir accordé un peu d’espace dans l’hebdomadaire.
Ça fait une différence pour moi, comme certaines décisions prises en haut lieu ont un impact conséquent (et important) sur le terrain.
Du papier pour s’inspirer
Vous l’aurez constaté pour vous-même, il est moins fréquent de feuilleter un magazine en papier. Et pourtant, balayer des yeux les pages d’un journal ou d’un document print, c’est une façon d’aérer son esprit.
Il est clairement plus inspirant de regarder une carte routière déployée que de suivre des chemins pixelisés.
Éprouvez cette sensation à nouveau, arrêtez-vous chez un marchand de journaux.
Prenez la publication que vous souhaitez – même si, à en choisir une seule, ce serait le ELLE, évidemment.
(et mon livre est toujours en librairie)
BPh.
Crédits: Elle Suisse